A l'entame de mon propos permettez-moi d'adresser mes sincères remerciements à Monsieur le Président de la République qui, à travers son programme, le Plan Sénégal émergent (PSE), a impulsé la mise en œuvre de la réforme phare intitulée « Accès de l'économie informelle à la / Protection sociale : le Régime simplifié pour les petits contribuables (RSPC) » ayant donné naissance à la Mutuelle sociale nationale des Artisans du Sénégal (MSNAS).
En ma qualité de Président du Conseil d'Administration de la MSNAS c'est un honneur pour moi de faire partie des précurseurs dans la mise en place d'un système de couverture sociale pour les travailleurs de l'économie informelle. Il s'agit là d'une réalisation historique vient concrétiser un « vieux rêve » des artisans du Sénégal : celui de jouir pleinement des droits que leur confère leur statut de travailleur et d'être intégrés dans le tissu social.
Cette initiative vient à son heure, car dans un contexte où l'artisanat, en pleine expansion, est identifié comme secteur porteur de l'économie, il était urgent de prendre les dispositions idoines pour leur permettre de faire face aux risques sociaux et renforcer leur résilience face aux chocs exogènes similaires à la pandémie de Covid-19.
A cet effet, la MSNAS a pour ambition d'offrir des prestations (santé, accident du travail et maladie professionnelle, vieillesse, allocations familiales, maternité) aux artisans en commençant par la branche santé. Le choix de commencer par la santé n'est pas fortuit car il ressort d'une forte demande de nos confrères qui considèrent la prise en charge de cette branche comme prioritaire sur toutes les autres.
Ne dit-on pas : « soxla bou nékké niar wërr mo fa nékk ».